RCF : Bélézy et Belezi dans « Vies d'Envies »
Tous deux Limougeauds d'origine, ils portent, à quelques signes près, le même nom : Bélézy pour Victoire ; Belezi pour Mathieu... A l'évidence, se prénommer Victoire implique un niveau d'exigence élevé : il s'agit, en toutes circonstances, de donner le meilleur de soi, sans faiblesse.
C'est ce à quoi s'applique Victoire Bélézy dont le parcours se décline à la fois sur les plateaux de cinéma et sur les planches. De racines limousines et italiennes, née un soir de réveillon de Noël, il y a 29 ans à Limoges où son regretté paternel Jean-Jacques Bélézy était architecte et impliqué dans la vie politique locale (président du Modem, conseiller municipal et régional), Victoire s'est passionnée dès l'adolescence pour le théâtre. Au sortir d'une enfance et adolescence nomades vécue entre Toulouse, Nantes, Bordeaux, Montpellier et Marseille, et forte d'une solide formation notamment suivie à l'Ecole nationale supérieure de Théâtre de Montpellier, en 2009 elle s'installait au générique de la saison 6 de la série télé « Plus belle la vie ». Sept téléfilms suivront (dont « Rosemary's Baby » et « Le sang de la vigne ») en alternance avec la scène (Marivaux, Molière, Shakespeare, Duvert, etc.). En 2012, Daniel Auteuil lui confiera sans hésitations le rôle de Fanny pour « Marius » et « Fanny », deux volets de la trilogie de Pagnol que réalisera et jouera le comédien. Aujourd'hui à la tête de sa propre compagnie baptisée Divine Triumph, Victoire Bélézy travaille sur un solo clownesque et sur un projet destiné au théâtre et au cinéma, « Tic Tac Boum », écrit et mis en scène par ses soins.
De son côté, son presque homonyme, Mathieu Belezi (le patronyme de sa mère), installé à Rome depuis 2004 après une vie de bourlingue et une douzaine de romans dont une captivante trilogie algérienne, vient de publier « Le pas suspendu de la révolte », chez Flammarion : sur 586 pages décoiffantes, époustouflantes, ennivrantes, un formidable récit sur la haine, le désarroi, l'autodestruction, la frustration, bâti sur les six membres d'une famille où certains rêvent d'un monde meilleur tandis que d'autres veulent en finir avec l'hypocrisie et le mensonge (« Réveillez-vous » écrit le serial-killer à tête d'aigle sur le corps de ses victimes...). Après avoir flirté avec le Goncourt, le Renaudot et le Femina, cette fois, Mathieu Belezi, né Gérard Martial Princeau, pourrait bien décrocher le gros lot !...
« Vies d'Envies », de Chris Dussuchaud, sur RCF : jeudi 26 janvier de 20 h à 22 h, et redif-fusion dimanche 29 de 16 h à 18 h (99.6 à Limoges, 100.2 à St-Yrieix, 107.4 à Bellac, 105.8 à St-Junien, 95.8 à Guéret, 91.4 à Brive, 106.9 à Tulle et Egletons, 102 à Ussel, 89.3 à Argentat, 89.4 à Aurillac).
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