Jean-Claude Leblois réélu président du Département

Jean-Claude Leblois a été réélu Président du Conseil départemental de la Haute-Vienne avec 34 voix et 8 votes blancs, soit 100 % des suffrages exprimés pour le président.

L'ex-majorité socialiste, renforcée d'un élu, doit faire de la place aux sept communistes, ADS et apparentés (quatre auparavant), avec qui elle a mené campagne. Ceux-ci conservent un groupe indépendant. Le canton de Saint-Junien y gagne deux vice-présidences, Pierre Allard aux finances et Sylvie Tuyéras à l'insertion et au logement.

Feuille de route

« Avec la volonté d'œuvrer pour l'amélioration des conditions de vie des habitants et la volonté d'équiper et de développer la Haute-Vienne, sans privilégier ni oublier aucun territoire. Voilà notre force collective en tant que membres de cette assemblée. Je voudrais une fois de plus remercier les électrices et les électeurs qui nous ont accordé leur confiance en nous déléguant le soin de piloter à nouveau la majorité départementale et ce précieux pouvoir de faire et de nous rendre utiles. C'est une reconnaissance pour le bilan de notre action depuis 2015 et c'est une reconnaissance du travail programmatique que nous avons mené dans le cadre de '' La Haute-Vienne Unie ''. Ce programme devient donc notre feuille de route pour construire, durant les six ans à venir, un département solidaire, créatif, et offrant à chacune et chacun des perspectives d'avenir », a proposé le président.

Opposition

Face à cette « feuille de route », l'opposition se veut « constructive » tout en demeurant « vigilante ». RN 147, déserts médicaux, aménagement des EHPAD, tourisme, gérontopôle... les sujets ne manquent pas. « On a tous à cœur d'être force de propositions pour que notre territoire puisse sortir de l'immobilisme », souhaite Sarah Gentil.

Quant à la fibre, le président de Dorsal Jean-Marie Bost, dont le mandat doit être renouvelé sous cette mandature, sera également « attentif » au calendrier de déploiement sur la zone rurale où Orange intervient. Le haut-débit étant devenu une récrimination de nombre d'habitants envers leurs élus.

Enfin, reste à savoir quelles seront les relations entre le Département d'un côté et Limoges-la communauté urbaine de l'autre, alors que les huit conseillers du groupe minoritaire, tous élus de cantons limougeauds ou de la première couronne, seraient, selon leur propre ressenti, peu considérés par le « patron » du Département.