Fusion ENSCI-ENSIL : être plus visible, plus attractif
Dans un contexte national d’évolutions structurelles de l’enseignement supérieur, ENSIL, donc l’université de Limoges, et l’Ecole Nationale Supérieure de Céramique Industrielle (ENSCI) ont décidé de se fusionner pour créer une école d’ingénieurs unique.
[caption id="attachment_221929" align="alignnone" width="800"] : Claire Peyratout, directrice de l’ENSCI, Alain Célérier, président de l’université, et Patrick Leprat, directeur de l’ENSIL…[/caption]
Davantage de visibilité et d’attractivité. Même si les atouts de la fusion des deux écoles d’ingénieurs de Limoges, l’ENSCI (une école de « niches ») et l’ENSIL (plus diversifiée), sont nombreux, ces deux objectifs s’avèrent les principaux. Une fusion donc rai-sonnée et raisonnable pour, à termes, ne parler que d’une seule structure, reconnue, qui saura accroître sa renommée nationale et internationale.
Cette nouvelle école proposera cinq départements : eau et environnement, électronique et télécommunications, génie des procédés pour les matériaux, matériaux céramiques et mécatronique. Chaque spécialité sera adossée à des laboratoires de recherche d’envergure mondiale.
D’autres buts existent : pouvoir recruter des élèves post-bac ; obtenir un label national reconnu et porteur d’avenir pour les spécialités d’ingénieurs de la nouvelle école (actuellement l’ENSCI possède le label INSA, élargi aux 5 filières pour le recrutement 2017/2018) ; ou encore tendre vers une taille critique dans le paysage universitaire en pleine évolution. Les effectifs des deux écoles réunis représentent 750 étudiants, un chiffre au-dessus de la moyenne nationale des écoles d’ingénieurs en France. Une manière également pour l’ENSCI de demeurer dans un écosystème sans souffrir de sa petite taille, tout en relevant des défis sociétaux (nouvelles énergies, numérique…) pour former les ingénieurs du futur dans des domaines pluridisciplinaires… Bref, l’industrie 4.0.
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