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Quelles sont les bonnes résolutions des clubs sportifs ?

09h00 - 12 janvier 2021 - par Info Haute-Vienne
Quelles sont les bonnes résolutions des clubs sportifs ?
Julien Delaye - ©

CSP, USAL, LABC et ASPTT Limoges Omnisports. Quatre clubs sportifs majeurs du département de la Haute-Vienne, pour lesquels les bonnes résolutions de début d'année dépendent grandement de l'évolution de la crise sanitaire.

Ils n'ont pas tu une certaine forme de « fatalisme », leur sort dépendant des annonces gouvernementales, notamment de la conférence de presse du Premier ministre Jean Castex, la semaine dernière. Ils espéraient une amélioration de leur sort, reconnaissant néanmoins ne pas être les plus à plaindre. En ce mois de janvier, les dirigeants des grands clubs sportifs de Haute-Vienne annoncent de bonnes résolutions, forcément influencées par le Covid-19.

ASPTT

Présidente de l'ASPTT Limoges Omnisports, Rima Cambray souhaite pouvoir finir d'organiser la gouvernance. « Depuis un an et demi, nous sommes sur un nouveau projet. Le 25 février, nous allons proposer une assemblée générale élective si possible en présentiel avec les grands électeurs. L'axe fort est de consolider l'idée de l'omnisports, qui peut apparaître comme un concept un peu flou, et que chacune des 23 sections se reconnaisse dans le projet transversal » explique-t-elle, précisant que certaines sections comme le foot ou le basket qui ont une vraie identité de club, ont mieux résisté face à la crise sanitaire alors que d'autres comme la natation ont été davantage impactées.

Avec ses 3 600 adhérents en 2019 et 2 300 en 2020, le club veut développer une dynamique sociétale avec, par exemple, des actions pour toucher les personnes éloignées de la pratique sportive. L'ASPTT a ainsi répondu à un appel à projet « Femmes et sport en Nouvelle-Aquitaine ». De plus, le club participe au programme « Sport Santé » afin de favoriser la reprise du sport en bénéficiant d'un accompagnement personnalisé.

Désireuse de redonner du sens à l'association, en créant du lien pour aller à l'encontre du « solisme », Rima Cambray n'oublie pas l'aspect compétitif dans ses vœux de 2021, afin que les adhérents puissent progresser et performer.

Limoges CSP

Depuis le mois de mars, le Limoges CSP n'a plus joué devant son public, alors qu'une relation forte existe entre le club et ses supporters. « Nous voulons retrouver Beaublanc avec son public, ses spectateurs, nos partenaires. Il est nécessaire que les Limougeauds reviennent sans appréhension dans les parcs sportifs », note Yves Martinez, le président.

Côté sportif, « il faut tout faire afin que nous gagnions tous nos matchs à Beaublanc pour être en phase avec la dynamique que nous voulons recréer, pour retrouver la dynamique du succès avec en ligne de mire les playoffs et être dans le Top 5 en Championnat de France. Nous préparons notre retour pour récupérer ce titre dont on est éloigné depuis 2015 », avance-t-il.

Yves Martinez n'omet pas des vœux plus « internes » au bon fonctionnement du CSP : « Depuis un an et demi, nous avons repris la gouvernance. Nous souhaitons capitaliser sur ce qui a été construit et pérenniser l'avenir du club, qui aspire à ce que la région puisse être fière de lui. Nous portons d'ailleurs la bannière de la région dans chacun de nos déplacements ».

LABC

Pour Jean-Paul Robert, le président du LABC, les contraintes liées à la crise sanitaire ont des répercussions fortes pour le club : quid des entraînements ? Et des championnats ? « Depuis le 30 octobre, les joueuses attendent : cela fait 10 semaines sans reprendre le basket et le plaisir de jouer. Il faut néanmoins bien préparer la reprise afin d'éviter les blessures à la suite d'une trop longue période d'arrêt. En parallèle, l'absence de pratique distend les liens et induit une période de réadaptation », suppose-t-il.

La proximité est l'une des clés de voûte du club et de l'équipe dirigeante qui souhaite être « toujours plus proche de nos licenciées, de nos supporters, de notre public ; conserver le lien avec nos partenaires, malgré les conditions difficiles, et développer un réceptif plus grand pour mieux les accueillir. Pour nous, le local, c'est vital comme le dit notre slogan qui est notre leitmotiv ».

Le projet du club rédigé en juin dernier contient plusieurs points à mettre en œuvre lors de ce premier semestre 2021 : aller le plus loin possible en championnat NF1, gagner le maximum de matchs dès la reprise ; former des joueuses dès le plus jeune âge (5 ans) et leur proposer, au sein du club, le meilleur itinéraire avec une école de basket labellisée. En partenariat avec la Préfecture et dans le cadre de la politique de la Ville, le LABC est intervenu en janvier 2019 dans certains quartiers. Le club aimerait réitérer cette initiative et tisser des partenariats (avec pourquoi pas des associations dans différents secteurs), car « le sport, c'est aussi le vivre-ensemble », lance Jean-Paul Robert.

Enfin, deux autres projets sont dans les cartons : coorganiser cet été un camp basket de haut niveau avec de fortes valeurs citoyennes, et structurer un Pôle 3x3 pour coorganiser avec le Limoges CSP, l'Open Plus 3x3 le 12 juin sur la place de la République à Limoges.

USAL

Directeur général de l'USAL, Julien Delaye, qui a une pensée en ce début d'année pour tous les bénévoles, véritable moteur du club, porte un regard lucide sur 2021 dans ce contexte si particulier que nous traversons : « Notre avenir n'est pas entre nos mains. Malgré la crise sanitaire, nous essayons de tenir. Je souhaite que tous les licenciés puissent retrouver sans restrictions le chemin des terrains. Mais le rugby est un ''sport covid'' car c'est un sport collectif de contacts, avec... une troisième mi-temps, même s'il se pratique en extérieur ». Quant aux ambitions sportives, elles sont finalement assez simples avec un maintien plus qu'honorable en Fédérale 1, et faire progresser les « garçons ». Les Gazelles sont attendues dans le Top 20 français, pour finir parmi les quatre premières équipes. Et c'est plutôt bien parti !

La formation n'est pas oubliée avec la satisfaction de voir des filles comme des garçons formés à l'USAL, intégrer l'équipe de France et porter le maillot tricolore.

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