Le CSP dément les propos d'un lanceur d'alerte anonyme

Dans un communiqué, le Limoges CSP a tenu à faire une mise au point : " Dans le contexte d'une enquête judiciaire en cours portant sur faits ayant eu lieu avant l'été 2024, le club du Limoges CSP fait actuellement l'objet d'un acte de diffamation visant à déstabiliser l'institution et ses dirigeants.
Si l'origine et les intentions de cette attaque ne sont pas connues à ce stade, la diffusion de telles allégations mensongères est à même de causer un préjudice important pour le club qui se réserve à ce titre le droit d'agir en justice contre ses auteurs. L'actionnaire majoritaire du club, les membres de son conseil d'administration, ses dirigeants et ses conseils se tiennent à la disposition des instances et des autorités pour apporter toutes les informations nécessaires à l'établissement des faits. Ils réaffirment par cet engagement leur volonté ferme de redresser le club. Cette ambition passe tout d'abord par le rétablissement d'une gestion saine donnant les moyens d'une ambition sportive durable. Seul ce chemin permettra au Limoges CSP de retrouver le rayonnement local, national et international qu'il mérite ".
Quelles accusations ?
Le " lanceur d'alerte anonyme ", qui se présente comme un " salarié d'un club professionnel de basket ", accuse la nouvelle direction d'avoir édité " un faux bilan comptable […] artificiellement positif pour clôturer l'exercice 2024-2025 quitte à s'affranchir des lois et règlements ", sans lequel " le club afficherait un déficit de plus de 200.000€ ", avec des " factures non réglées et des prestations non facturées ".
Autre accusation (en outre) : 137.326,57€ de factures en souffrance à Stéphane Roulois, ancien actionnaire, contestées par Lionel Peluhet, le propriétaire du CSP.
Le mail a, notamment, été envoyé à Patrick Hianasy, le président de la Direction nationale du conseil et du contrôle de gestion (DNCCG) de la Ligue nationale de basket (LNB), des directeurs généraux de clubs de Betclic Élite, et des élus locaux comme Jean-Claude Leblois, le président du Département de la Haute-Vienne, Guillaume Guérin, le président de Limoges Métropole, ou encore Émile Roger Lombertie, le maire de Limoges.
Le CSP, qui se réserve le droit de déposer plainte contre X, aimerait toutefois identifier le ou les auteur(s) afin que l'action judiciaire soit nominative.
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