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De nouvelles connexions au sein du vivant

07h00 - 07 octobre 2022 - par Info Haute-Vienne
De nouvelles connexions au sein du vivant
Moffat Takadiwa, The Bull, 2022, touches de clavier en plastique, 278x280x15 cm. Courtesy Semiose, Paris (©Aurélien Mole)

À partir du 7 octobre et jusqu'au 15 décembre, le musée d'art contemporain de la Haute-Vienne, château de Rochechouart accueille « Nous sommes tous des lichens » avec Michael Assif, Diego Bianchi, Hubert Duprat, Carson Fisk-Vittori, Matt Franks, Yannick Langlois, Gyan Panchal, Jean-Charles de Quillacq, Yves Reynier, Michael E. Smith, Daniel Steegmann Mangrané, Batia Suter, Mofatt Takadiwa, Marcel Wanders.

Dans un monde de plus en plus fracturé, marqué par les désordres climatiques, ce nouvel accrochage nous invite à envisager un rapport au monde au croisement « de la science-fiction, des fabulations spéculatives et des faits scientifiques » pour reprendre ici les mots éclairants de Donna Haraway dans son ouvrage « Vivre avec le trouble » (2016). Les artistes rassemblés dans cette exposition permettent ainsi d'envisager de nouvelles connexions au sein du vivant et de dessiner une théorie de l'évolution au croisement des écologies humaines et non humaines, de l'histoire, des affects et la technologie. Cette exposition permettra de découvrir plusieurs œuvres récemment acquises comme la grande installation de l'artiste d'origine catalane Daniel Steegmann Mangrané, des artistes invités (Diego Bianchi, Yannick Langlois, Gyan Panchal, Mofatt Takadiwa), ainsi que le projet réalisé pour cette occasion par l'artiste suisse Batia Suter.

Durant toute la saison d'automne, l'exposition « Mon coeur est un luth suspendu » du duo berlinois Prinz Gholam reste également visible. Pour cette première exposition dans une institution muséale française, Prinz Gholam déploie un ensemble d'œuvres inédites produites à cette occasion qui prennent dans le contexte du château de Rochechouart et des fresques qu'il abrite une dimension toute particulière. Prinz Gholam traite et réinterprète une gamme d'images et de comportements issus des peintures et sculptures de l'Histoire de l'art, de films et d'images des médias. Prinz Gholam met ainsi en évidence la dimension politique et sociale du corps humain à travers l'histoire de sa représentation.

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