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Légère diminution de la production bio en 2023 (dossier spécial bio / environnement)

07h00 - 18 novembre 2024 - par Info Haute-Vienne
Légère diminution de la production bio en 2023 (dossier spécial bio / environnement)
La Nouvelle-Aquitaine reste au 2e rang français en nombre de fermes et en surfaces bio

Avec + 1 % entre 2022 et 2023, le nombre de producteurs engagés en agriculture biologique progresse légèrement. On compte 9 057 fermes bios soit 13,6 % des exploitations de la région.

Cependant, après plusieurs années de fort développement, le rythme est nettement inférieur, avec un fort ralentissement des conversions.

En 2023, la Nouvelle-Aquitaine a enregistré 638 nouveaux producteurs bio. Un chiffre à mettre en regard des 544 arrêts d'engagement (vs 596 en 2022). Parmi ces arrêts, un tiers relève de départs à la retraite ou de cessions, et un tiers d'un arrêt de la certification bio. Les autres raisons sont des changements administratifs ou de structures. Pour l'ensemble des installations agricoles en Nouvelle-Aquitaine, un tiers des porteurs de projet choisissent le mode de production biologique.

Bien que la crise ait affecté l'ensemble du secteur agricole, la bio a démontré une meilleure résilience face aux turbulences économiques, offrant des perspectives encourageantes pour 2024.

Surfaces bio

En 2023, les surfaces certifiées bio ont progressé de 3,4 %, atteignant 311 451 hectares, bien que ce rythme soit plus modéré par rapport aux 8 % de croissance observés en 2022. En incluant les surfaces en conversion, la Nouvelle-Aquitaine compte désormais 353 834 hectares dédiés à l'agriculture biologique, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. Le recul des surfaces concerne principalement les cultures fourragères et les grandes cultures.

Malgré ces défis, la Nouvelle-Aquitaine reste la deuxième région bio de France. Les terres en première année de conversion (les C1) représentent 16 550 hectares, en baisse de 15 % par rapport à 2022. Ces surfaces avaient baissé de 48 % entre 2021 et 2022. La part des premières années de conversion dans le total des terres est égale à 5 %.

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