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Le CSP recherche sa pépite

11h18 - 26 février 2018 - par Info Haute-Vienne

Le centre de formation du Limoges CSP a récemment organisé quatre journées de détection qui ont permis à 70 jeunes des catégories U18 et U21 de tenter de se faire remarquer pour espérer intégrer le centre de formation du club.

Dans l’élite du basket français, il y a la compétition durant le championnat, mais aussi en coulisse, entre les centres de formation. « Chacun recherche la perle rare, évidemment, mais surtout à recruter des jeunes joueurs que le centre pourra former dans l’espoir de les mener vers une carrière de joueur professionnel », confie David Laurent, le directeur du centre de formation du club Limougeaud. Et même si le Limoges CSP  figure parmi les fleurons du basket français, son centre de formation n’attire pas forcément les candidats. Sauf qu’aujourd’hui, les efforts de Claude Bolotny, le créateur de cette structure et les bons résultats des équipes espoirs commencent à porter leurs fruits. « Nous recevons de plus en plus d’e-mails d’agents étrangers qui proposent leur poulain » se réjouit D. Laurent, qui précise que pour cette session de détection, le centre a étudié plus de 200 candidatures pour n’en retenir que 70. « Il y a plusieurs voies de détection, tout d’abord par la fédération et ses conseillers techniques sportifs, puis, via les tournois nationaux et enfin par notre propre réseau d’entraîneurs », ajoute-t-il. Malgré cela certaines pépites passent au travers des mailles du filet. « Voilà pourquoi nous organisons quatre journées de détection durant les vacances scolaires, afin d’offrir à tous la chance d’être recruté ».

 Peu d’élus

Ces journées permettent aux formateurs d’observer les joueurs. « Nous ne nous cantonnons pas à noter leurs seules qualités techniques, nous étudions également leur sens du collectif, ainsi que leur comportement face à la frustration, au stress afin de jauger leur capacité d’évolution », prévient Julien Dominique, l’entraîneur des U18. Les joueurs retenus passeront entre 4 et 6 ans dans le centre de formation, en espérant signer leur premier contrat professionnel à la sortie. « Nous restons en contact avec ceux qui le souhaitent, pour continuer à leur prodiguer quelques conseils », ajoute-t-il. Si quelques pensionnaires du centre sont Limougeauds, la plupart viennent des quatre coins de France, et même de Suisse. Ils s’y entraînent deux fois par jour, collectivement ou à la carte pour la préparation physique. Le reste du temps est consacré aux études. « Nous avons un partenariat avec le lycée Renoir. Nous veillons toujours à associer les parents, mais souvent, c’est le personnel du centre qui gère l’intendance. La vie de ces jeunes est rythmée par le basket, mais nous tenons à ce qu’ils aient une journée de repos dans la semaine. Nous attachons également beaucoup d’importance aux résultats scolaires » explique l’entraîneur. Avec un travail assidu et une bonne hygiène de vie, certains pourront espérer intégrer un groupe professionnel, à l’image de Tim Eboh, pensionnaire du centre depuis 4 ans. « C’est un joueur doté de qualités athlétiques importantes. Nous sommes fiers de sa progression », savoure David Laurent. Avant d’y prétendre, les recrues du centre devront mériter les rares places disponibles au sein des équipes espoirs.  

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