Apprendre à maîtriser son skate
[caption id="attachment_229026" align="aligncenter" width="800"] Seul ou en groupe, on défie souvent sa peur.[/caption]
Créée en 1996 pour animer le skate park de Limoges, l’association Fooap’s skate club continue de fédérer les pratiquants, notamment les plus jeunes, à qui elle propose des sorties sur d’autres spots, mais aussi des cours, pour maitriser sa planche et éviter d’enchaîner les chutes.
Même si elle plus encadrée qu’avant, la pratique du skateboard reste toujours solitaire, offrant une liberté d’expression à de nombreux jeunes urbains. Il y a vingt ans, lors de la création du premier skate park, près du CCM John Lenon à Limoges, Julien Moratille a fondé le Fooap’s skate club pour aminer ce site. Aujourd’hui, le club s’oriente surtout sur la formation des jeunes pratiquants, à travers une école rassemblant une quarantaine d’élèves de 7 à 16 ans. «Nous avions de nombreuses sollicitation de parents incapables d’expliquer le maniement de cette planche à roulette», précise Cédric Jaunie, moniteur diplômé d’état de l’association, qui organise régulièrement des ateliers dans certaines écoles de la ville. «Nous apprenons aux enfants à se tenir en équilibre sur la planche et à se déplacer avec. Le club prête tous les équipements afin qu’ils puissent pratiquer en toute sécurité», explique-t-il. S’ils sont doués, ils peuvent rapidement enchaîner des figures plus acrobatiques. Ce sport individuel se pratique aussi en groupe et consiste souvent à défier sa peur pour relever de nouveaux défis. Un championnat national a même vu le jour et le skateboard vient de faire son entrée aux jeux Olympiques. «Cela devrait apporter de la notoriété à la discipline», se réjouit Laurely William, trésorière du club. Mais au-delà du sport, le skateboard est aussi un art de vie, autour duquel les passionnés de tous les horizons aiment se retrouver. [caption id="attachment_229027" align="aligncenter" width="800"]
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